Écrite à 17 ans, cette première œuvre de Flaubert nous entraîne sur le chemin de son premier amour de jeunesse : une femme mariée beaucoup plus âgée. Un amour platonique et idéaliste naît le temps d’un été. Raillé pour ses tentatives d’écriture par sa famille, décrit comme un bon à rien, il se découvre les mêmes goûts littéraires que cette femme.

Dans un décor entièrement recouvert de feuillets, William Mesguish, vampirique, nous entraîne, avec force et rage, tel Lautréamont, dans les tourments que lui cause le souvenir de cette histoire d’amour illusoire, et dans la quête de trouver les mots pour exprimer entièrement ses sentiments, ses états d’âmes, les ambiances, car écrire c’est réduire la vie. Une quête d’absolu qui pourrait bien mener à la folie.