Jamais le plaisir ni la fascination ne s’émoussent lorsque l’on découvre ou redécouvre les créations de Johann Le Guillerm. Secret (temps 2), qu’il créa en 2012, est fondamentalement intemporel.

On y entre en territoire inconnu, un territoire pourtant étrangement familier, où s’imbriquent l’inerte et l’organique, l’humain et l’animal, la science et la mythologie. Avec une concentration extrême et une malice narquoise, Johann Le Guillerm échafaude ses sculptures et les met au défi du mouvement perpétuel, créant à l’infini de nouvelles perspectives. Formes, poids et équilibres ne cessent de se modifier, et le suspens naît de la confrontation entre l’exploit et la vulnérabilité, l’assurance et le doute, l’obstination et le renoncement. De ces duels entre l’homme et l’objet naissent des tableaux d’une mystérieuse poésie.