Emilie du Chatelet a tout quitté pour aller vivre pendant 15 ans dans son château de Cirey avec Voltaire. Poussée par ce dernier, elle étudia les travaux de mathématiques de Leibniz, traduisit Newton et rédigea « Discours sur le bonheur ». Donnant la part belle à Emilie du Chatelet, ce spectacle se rélève comme une joute oratoire sur le sujet du bonheur.

Pendant une heure dix, Voltaire et Pompom (comme il appelait Emilie), discourrent, débattent, jouent sur les mots et sur les idées, se raillent, rient et nous éclairent de leur philosophie.

Le Bonheur est-il constitué de petits bonheurs quotidiens, d’un bon repas, de l’étude, de l’esprit, de l’amour, de la chair, de la gloire, du jeu, de la spiritualité, de l’absence de préjugé ou de bienséance, de la liberté ? Même si on se croit libre, ne sommes-nous pas victimes de nos préjugés ? De ceux des apparences, des conventions, de la bienséance ou de la religion même ? Et la femme ne devrait-elle pas être enfin cessée d’être marginalisée par cette « âge d’homme » du XVIIIème siècle ? Voilà ce à quoi Emilie du Chatelet en précurseur du féminisme tente de répondre dans son « Discours sur le bonheur ».

Sa conclusion : Décidons-nous de la route que nous voulons prendre pour passer notre vie et tachons de la semer de fleurs.