Quand à 27 ans, pleine d’enthousiasme, sportive, dynamique et toujours positive, on découvre – presque par hasard – qu’on a un cancer du sein, l’avenir s’obscurcit quand même un peu. Fort heureusement, elle fut traitée à temps et ne s’est pas laissé abattre. Noémie Caillault nous raconte sa lutte contre le cancer, d’un médecin à l’autre et d’un hôpital à l’autre.

Ainsi suit-on son parcours du combattant à travers une galerie de personnages et de fragments d’une vie changée du jour au lendemain : sa mère qui ne cesse de se lamenter et de pleurer sur le sort de sa fille ; certains amis et connaissances qui s’écartent d’elles car « Ah, tu es malade, c’est moche » ; ses angoisses pour un futur incertain ; son besoin de vivre et sa force d’être optimiste malgrès tout ; ses besoins soudain d’amour ; « l’angoisse du résultat » ; le médecin qui ne veut pas parler au téléphone ; la chimio et ses effets secondaires ; ses meilleurs copines « Pénélope » qu’elle « appelle toute pareille parce que sinon c’est trop compliqué » ; l’acuponcteur – conseillé par son cancérologue – qui, dit-on, fait des miracles contre les effets de la chimio ; le voyage à Londres pour se changer les idées ; la chute des cheveux et le dilemme de la « perruque ou du crâne chauve » ; l’angoisse de « vais-je être opérable après » ; l’ablation de la tumeur et la chimio en cachets qu’on continue plus longtemps « pour être sûr que ca ne reviendra pas » ; la rémission à surveiller ; les projets à nouveau…

Et ces médecins ou, devrais-je dire, ses médecins ! Tous les médecins qui ont permis que ce spectacle existe ! Noémie Caillault nous entraîne sur le chemin de sa guérison avec énergie et humour mais surtout, avec un élan de vie qui souffle une brise légère dans le cœur et rend ce spectacle tel un hymne à la vie !