Le docteur Henry Jekyll, scientifique distingué et timide, a enfin réussi à mettre au point une potion qui lui permettra de séparer le bien et le mal dans l’être humain. Suite à une conférence où tout le monde le prend pour un fou, il décide, en désespoir de cause, d’expérimenter la potion sur lui-même. L’effet est immédiat, il se transforme, après une nuit de débauche dont la seule pensée lui fait horreur, en en un personnage méchant, calculateur et obsédé qu’il nommera Edward Hyde. Néanmoins, il poursuit l’expérience, fasciné par Hyde, la nuit, violentant les passantes et allant jusqu’à séquestrer la femme dont Jekyll est amoureux.

Dans ce monologue à deux voix menant inexorablement à la folie du Mal, Pierre Azema, colossal, donne un côté Jacques l’Eventreur (de Desnos) au docteur Jekyll aidé par le fond sonore très rock accompagnant Hyde dans ses sorties nocturnes. La mise en scène introduit habillement les autres personnages dans ce décor de laboratoire de savant fou très british.